Pas terrible ; mais presque
Les beau temps, le soleil, les petits oiseaux, le nez dans les hautes herbes à la rencontre des déesses de nos régions… En ce moment les orchidées pourpres ont laissés la place au orchidées mâles (Orchis masculata ; mais de couleur rose-violet aussi). À noter que cette dernière aime plus la lumière, on la trouve principalement sur les versants sud des collines de nature sablo-calcaire (comme ici du côté de Soissons).
C’est aussi le moment de la floraison des rosiers sauvages (Rosa canina) qui laissent dans l’air une délicieuse odeur suave…
Juil 18
À ceux qui croient que énergie, climat et pouvoir d’achat sont des données indépendantes d’un système en constante évolution (surtout en ce qui concerne le pouvoir d’achat), je les invite à regarder ne serais-ce que le premier cour de Jean Marc Jancovici que ce dernier à donné en mai et juin dernier à l’école des Mines de Paris.
C’est tout bonnement édifiant. Si le climat et le pouvoir d’achat sont des discussions courantes ces derniers temps entre amis, durant ces soirs d’été où l’on refait le monde ; ce cours peut vous donner de sérieuses bases de discussion ; certes vous serez peut-être l’oiseau de mauvaise augure (la vérité n’est pas toujours comprise à sa juste valeur) ; mais à tout le moins, vous éviterons de dire des conneries (à condition de pouvoir synthétiser un peu le propos).
Vous n’êtes pas obligé de tout regarder (au total ça fait 16 heures de vidéos !) ; moi-même je n’en suis pas là. Mais rien que le premier cours est un génial exercice de synthèse très riche d’enseignements et de sources de réflexions. Les perspectives que cela évoque ne sont pas joyeuses mais elles ont le mérite de provoquer la réflexion, et ça, ça n’a pas de prix.
[MAJ] : une sorte de résumé des propos de ce cours on été évoqués durant une interview pour Libération dont vous trouverez une transcription (agrémentée des commentaires de l’intéressé) ici.
Imaginons que vous décidiez de traverser l’océan Pacifique en ligne droite depuis le canal de Panama en direction du Japon (c’est pas le chemin le plus court, vu la rotondité de notre planète). À mi-chemin vous feriez une rencontre assez improbable et tout à fait terrifiante.
Imaginez une étendue grande comme 6 fois la France, de détritus en plastiques avec par endroits une épaisseur de 30 mètres ! Ceci est la résultante de courants marins tourbillonnants dont le centre correspond à peu-près au centre de l’océan Pacifique et que la quantité incroyable de déchets rejetée par l’activité humaine. Ce 7e continent en cours de formation est estimé à 3,5 millions de tonnes de déchets, sa densité actuelle ne permet pas encore de marcher dessus ; mais nuls doutes que l’on y arrivera un jour.
Cette nouvelle n’en n’est pas vraiment une puisque le phénomène est connus presque 10 ans ; mais les dernières études menées montrent que la croissance de cette plaque d’immondices croît de manière accélérée. Le phénomène est d’autant plus inquiétant qu’il se situe dans une zone « tranquille » de l’océan à l’écart des routes maritimes et donc dans une zone ou la flore et la faune aquatique étaient peu soumises à l’activité néfaste de notre espèce. La concentration est telle que dans cette zone, la quantité de polluants organiques couplé à l’occultation de la mer font qu’il y a plus (en poids) de déchets que de plancton ! Toute la chaîne alimentaire en est donc fortement perturbée.
Voici une preuve supplémentaire que même à des endroits où l’homme ne met pas les pieds (et pour cause à moins de s’appeler Jesus) nous arrivons à détruire les rares réserves naturelles jusqu’ici protégées.
Pour comprendre le phénomène de la formation et des infos supplémentaires :
Nov 10
Bien qu’étant fils de mécanicien, je n’en suis pas pour autant (loin s’en faut) un passionné de voitures. Cependant, en suivant un lien, je me suis égaré sur le site de l’autojournal montrant quelques clichés d’un concept-car vraiment sympathique et écologique, et en plus, il est français !
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Ma compagne et moi-même n’ayant qu’une voiture et sachant que la voiture et nécessaire pour que madame se rende à son travail, il m’a fallut trouver un moyen de déplacement « rapide » et peu encombrant. La solution : le vélo.
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