Pas terrible ; mais presque
Oct 21
Ça fait déjà quelques temps que les ténors en parlent ; mais la tendance est là, les utilisateurs surfant sur leur smartphones sont de plus en plus nombreux. La faute aux navigateurs utilisés dans ces plateformes qui sont de plus en plus performants. Il faut donc absolument les prendre en considération dans la conception de sites qui sont susceptibles d’être massivement utilisés via des plateformes mobiles.
Dans cette optique, Paul Irish à bien synthétisé la démarche dans un post sur Google+. Je vous en livre ici une traduction faites par votre serviteur (donc à prendre avec les réserve d’usage, hum).
Août 12
Il y a quelques semaines, mon vénérable iPhone 3GS et mon inséparable couteau de poche se sont livrés à une rixe de laquelle l’iPhone est sorti avec un écran arborant une belle étoile de verre brisé.
Passé le moment de tristesse qui m’a fait prononcer quelques noms d’oiseaux qui n’auraient pas fait tache la ronde des jurons de mon chanteur favori, et après une réparation sommaire à l’aide de cyanoacrylate, je le suis mis en chasse d’une offre intéressante pour acquérir un iPhone 4. Après quelques semaines de recherche et d’attente, j’ai finalement perçu mon précieux bis.
La bascule entre le contenu de l’ancien et le nouveau se passe à première vue sans encombre ; mais au moment où lance ma première application, celle-ci fait mine de se lancer pour quitter immédiatement !
Ayant un petit frisson dans le dos et par curiosité j’en lance une deuxième qui adopte le même comportement que la première… évidemment toutes les autres tentatives se soldent par des échecs tout aussi cuisants.
Cependant, en regardant quelles sont les applications lancées (en dble cliquant sur le bouton « home ») je constate que les applis sont bien là, mais refusent de se lancer correctement ; mais sans message indiquant un quelconque dysfonctionnement.
Après moult restaurations avec diverses options, j’en étais arrivé au point où j’aurais (honte ultime) dû appeler un ami pour tenter de me sortir de ce mauvais pas. Mais mon passé d’hacker à la petite semaine me fait soupçonner un truc au niveaux de l’appstore car lors du premier lancement d’une appli comme Camera+ (ze appli photo) l’iPhone a fait un bref, mais inhabituel accès réseau.
Je lance donc l’application AppStore pour effectivement constater que je n’étais pas « loggé » et je me dis « maintenant c’est bon ! », un poil présomptueux, car rien n’y fait les applis continuent à faire leur mijotées.
Craignant une incompréhensible erreur de transmission entre mes anciens et nouveaux paramètres, je décide de télécharger pour le fun une appli gratos que je m’empresse de lancer pour voir, et là, miracle, elle se lance sans encombre ! Pire, en relançant mes « anciennes » appli, elles aussi se lancent sans sourciller !
Il aura fallu donc relancer toute la machinerie des authentifications iPhone / AppStore pour mes applications chèrement acquises auparavant puisse se lancer sur le nouveau précieux.
Rétrospectivement, je me dis qu’Apple aurait pu prévoir un message ou du moins une procédure interne pour que les applications acquises sur un autre appareil puissent se lancer sur un nouveau, surtout après une restauration et une identification auprès de l’AppStore… Pas classe.
Avr 29
Avr 1
Mar 9
Depuis quelques mois, et suite à l’absence de lecteur Flash sur l’iPhone et sur le futur iPad on assiste à une campagne de vilipendage de Flash par les Mac users. Je trouve ça assez lamentable.
Avant toute chose, je ne suis « plus » un adepte de Flash, la totalité de mes réalisations on-line se font avec juste du HTML/CSS et un soupson de JavaScript, et d’ailleurs j’accepterais à reculon d’utiliser Flash dans un projet à réaliser seul car, je trouve que dans 99 % des cas on fait aussi bien en html pour moins lourds.
Mais comme toujours, la vérité est ailleurs, du moins elle se situe plus loin que l’extrémité de notre appendice nasal.
Flash à depuis longtemps dépassé ce qui est faisable avec html + JavaScript ; et le problème est de l’utiliser à bon escient et avec le professionnalisme nécessaire. Étant pour l’essentiel un langage de programmation (ActionScript) son efficacité est essentiellement conditionnée par la qualité de l’implémentation qui en est faite par le(s) programmeur(s). Si ce denier est un branque, le résultat ne peut être à la hauteur des attentes. Ceci est moins sensible avec le HTML/CSS car la rapidité des moteurs d’affichages modernes masque l’incurie des mauvais codeurs.
Et puis, il ne faut pas oublier ce qu’est le lecteur Flash : c’est un lecteur qui gère une vaste gamme de contenu dynamique écrit sur une variété d’outils (dont certains que les ingénieurs de chez Adobe ne contrôlent pas) par des développeurs plus ou moins compétents. Maintenant, essayez de rendre ce lecteur compatible, cohérent et performant sur des dizaines de systèmes d’exploitation, les navigateurs, plates-formes et périphériques. Tout en maintenant une rétrocompatibilité avec les 9 dernières versions, et ce pendant que les plates-formes cibles changement. Et de garder ça dans moins de 5 mégas…
Adobe ne fait pas que des bonnes choses (la qualité des applications baisse de manière manifeste depuis quelques années) mais, il faut bien reconnaître que ce qu’il font avec Flash est assez fort quand on y réfléchi bien.
Après, est-ce que Flash devrait être intégré dans les terminaux mobiles d’Apple, je pense que oui, certaines entreprises on fait le choix de Flex pour leurs interfaces d’application-métier, et ce couper de ces dernières est une erreur à mon avis (mais ce n’est pas le seul cas). Laissons donc un peu d’eau couler sous les ponts, et nous verrons tous autant que nous sommes de quoi l’avenir sera fait.