Pas terrible ; mais presque
Combien d’entre-nous se sont un jour frotté à un client qui à la présentation d’une maquette nous interpelle avec insistance sur la couleur de tel ou tel élément minuscule de l’interface alors que tout de dont on attend de lui, c’est qu’il nous valide le concept de la maquette ?
Afin de simplifier à la fois le travail du web-designer dans sa phase de recherche et ses relations avec le client dans les premières phases de validation, il n’est pas inintéressant de mettre en place un «gabarit gris».
Que l’on me jette des pierres si un jour, un web-designer ou un chef de projet n’a jamais été confronté au problème du client qui discute de la couleur de l’abattant de toilette alors que la disposition des murs de la maison n’est pas encore définie ? Après avoir réfréner plusieurs envies d’homicides ; j’ai finalement expérimenté avec succès l’introduction d’un gabarit gris au tout début du travail électronique (qui suit logiquement, du moins chez moi, la phase de recherche papier, croquis…).
Au début je ne voyais que les avantages que cela procurait lors des premières phases de validation avec les clients ; mais maintenant à l’usage un autre avantage est apparut.
Le premier avantage est qu’il permet au web-designer de se concentrer sur l’harmonie des espaces occupés par tel ou tel élément d’une manière plus fine encore que lors de la recherche papier. en jouant sur les différents niveaux de gris, on peu aussi donner une certaine idée de profondeur qui sera ensuite concrétisée par l’imbrication des conteneurs dans le code HTML. Normalement, comme dans la phase de brainstorming avec le client, vous avez juste jeter quelques coups de crayons, dans le gabarit gris, on peut accentuer la recherche typo des titres et soigner cet aspect
À ce stade, les outils pour la mise en œuvre sont multiples, Photoshop, Fireworks (dont les capacités multi-pages couplées à l’export PDF de celles-ci font merveille) ou encore des outils en ligne comme l’excellent Mockingbird pour ne citer que ceux-ci.
Le deuxième avantage est donc de pouvoir présenter au client une version expurgée de toute couleur, afin qu’il se concentre sur les différentes zones de la page et les choix typographiques puisque ceux-ci ne sont pas parasités par la notion de couleur.
Tout ceci serait parfait ; mais il existe cependant un limite. En effet, certains clients n’interprètent pas bien le gabarit gris. En effet, puisque l’on propose ce gabarit après des fois une ou deux réunions où vous avez fait des croquis, ils s’effrayent que vous n’en soyez « que là » dans votre recherche, et ils peuvent être amenés à craindre que vous n’êtes pas à la hauteur. C’est effectivement possible (que vous n’êtes pas à la hauteur !! >:) ; la solution pour éviter ce genre de situation et de bien expliquer avant (lors de la première réunion) comment vous procédez, qu’est-ce que vous allez fournir, quelles sont les étapes et ainsi de suite.
Réduire le nombre des échanges « stériles » et optimiser les autres sont quelques uns des mérites d’un gabarit gris.
Répondre
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.