Pas terrible ; mais presque
Tous les ans, les acteurs du net se posent des questions essentielles : quels sont les choses qui vont piloter au premier ordre la construction graphique des sites afin qu’ils soient dans l’air du temps.
Cet inventaire prospectif se mène en regardant les choses qui ont influées les grands acteurs du domaine et les discussions sur les zincs numériques que sont les chats en amis et Twitter.
Voici donc le fruit très grandement inspiré de cet inventaire en 10 points fait par le site awwwards.com pour l’année en cours :
Le contenu est au centre des attentions. Le contenu est roi. C’est la grande réflexion à avoir dans les mois qui viennent, à savoir comment on présente le contenu et comment il doit s’adapter à l’appareil qui le consulte.
Il faut donc créer du contenu efficace, consultable et accessible quel que soit la plateforme avec la meilleure expérience utilisateur possible.
La simplicité est le nouveau paradigme (pas seulement en 2013, mais disons que ça continue). Pour être accessibles au plus grand nombre, les interfaces doivent miser sur une affordance maximum des éléments d’interface. Stratégie de contenu, interface utilisateur, utilisabilité, accessibilité et conception visuelle doivent toutes être guidées par ce nouveau paradigme.
Au final pour un utilisateur, ce qu’il voit est le plus important, plus c’est simple et contribue à la mise en valeur du contenu est plus il est agréable à consulter. Tous les concepteurs sont unanimes : les sites qui s’inspirent le plus des applications mobiles sont ceux qui connaissent le plus de succès de par la simplification qu’ils ont subi et par le fait qu’ils mettent l’utilisateur au centre de l’interaction.
Afin d’unifier l’expérience utilisateur quel que soit le moyen de consultation, les sites vont de plus en plus copier la simplicité (et l’efficacité) des applications mobiles pour mettre en avant le contenu et ainsi permettre la réalisation du point n°5.
Sensible, adaptatif, centré sur le contenu, pensé mobile avant toute chose, indépendant du périphérique ; tous ces termes résument l’évolution convergente des designs entre sites mobiles et sites desktop au service d’une expérience utilisateur commune.
La recherche constante d’une version multiplateforme, avec des densités de pixels variables, va conduire à généraliser l’utilisation du SVG (et des polices) dans le design des éléments d’interface. Le fameux responsive webdesign est maintenant une norme incontournable.
Simplicité, minimalisme, mise en page claire et reposant sur des grilles de mise en page aérées mettant l’accent sur la typographie et moins sur l’aspect “Déco”, des interfaces moins skeuomorphiques. Tout ça concourt à renforcer ce qui a été dit plus haut. Que cela soit du côté de Microsoft ou de Google, les design des interfaces utilisateurs les plus modernes font de plus en plus l’impasse sur la copie des éléments réels pour servir l’apparence. Apple fait un peu cavalier seul en la matière (avec des interfaces entre très “texturées” parfois), mais semble ne pas trop savoir sur quel pied danser, ce qui indique bien que les autres sont sur une voie intéressante.
Là aussi, il s’agit d’une tendance de fond qui ne fait que ce confirmer au fil des années. En effet sin on regarde les fondements technologiques des sites à succès ces dernières années, on constate que le trio HTML + CSS + JavaScript constitue la “soupe primordiale”.
L’apparition de préprocesseurs, des WebFonts du SVG et autres transformation et animations créées à l’aide des CSS indique une plus grande indépendance vis-à-vis des technologies propriétaires de toutes natures.
Du côté serveur, Ruby, Python et Node.js sont de plus en plus répandus. La multiplication des environnements de conception devient en soi une constante. WebGL par ailleurs gagne de plus en plus d’adeptes dans les grandes agences eu égard au potentiel créatif qu’il recèle et l’attrait expérimental qu’il suscite.
Nous ne sommes qu’à l’aube des expérimentations possibles grâce aux capteurs de toute sorte dont se parent les terminaux mobiles, il y a encore d’énormes plages créatives dans ce domaine (encore un peu bridées par les contingences énergétiques, mais les améliorations sont constantes) ; sans parler de la reconnaissance vocale qui sera de plus en plus indépendante de la connexion réseau avec la puissance croissante des appareils.
De plus en plus d’équipements sont dotés d’interface réseau (filaire ou WIFI et bientôt optique), c’est donc dans un monde de plus en plus connecté que nous allons évoluer, il est donc normal qu’une part croissante des interactions possibles nous amène à “communiquer” avec notre téléviseur, notre réfrigérateur ou notre cafetière (surtout pour les informaticiens…) au travers d’un écosystème de services communicant avec l’Internet.
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