Pas terrible ; mais presque
Juin 4
Au cours d’un développement de site, il arrive un moment ou tout bon travailleur se doit de faire une vérification pour savoir si son code est validé par la W3C. Alors certes c’est pas une obligation mais ça permet de pointer rapidement un certain nombre d’erreurs que l’on aurait pû commettre à l’insu de notre plein grès durant les longues heures passées les mains dans le cambouis du code html.
Habituellement, on lance notre navigateur (à la réflexion non, puisque l’on fait une page web, il est déjà en route depuis belle lurette !) et on se rend sur la page du « Validator ». On colle l’adresse de notre page et un petit click sur « Check » nous propulse au nirvana si on obtient la bannière verte ou dans les tréfonds de l’abîme si cette dernière est rouge et que la page fait 3km de long !
Après quoi, il nous échoit de corriger le tir ou pas. En tout cas cela reste un outil d’audit précieux sur notre travail. Le hic, c’est qu’il faut être connecter pour pouvoir en bénéficier.
Voilà pourquoi depuis quelques temps déjà il existe un petit outil sous MacOS qui permet de valider le code HTML sans pour autant être connecté : Validator S.A.C. (Stand Alone Complex) qui permet de valider les fichiers locaux ou des pages distantes (avec connexion dans ce cas évidement).
Son usage est très simple, doit vous glissez directement un fichier HTMLe sur l’icône dans le Dock ou vous pouvez aussi glisser directement l’URL de Safari sur l’icône et hop ! Si vous voulez après-coup vous pouvez modifier les options comme bon vous semble, l’interface est stricto sensu la même que pour l’outil en ligne (et pour cause, c’est en quelque sorte une version locale qui est utilisée avec un appel au WebKit pour la gestion de l’affichage).
Cool et bien pratique en tout cas. Cependant, j’aurais deux remarques négatives (l’une futile et l’autre moins).
La première c’est que l’on ne puisse valider que le HTML et pas la(les) CSS.
L’autre, c’est que l’icône est moche, bon elle à le mérite d’être identifiable au moins… Mais heureusement Veerle Pieters nous propose de la changer avec quelque chose qui a un poil plus de tronches 🙂
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